A l’heure où la CNAM lance la deuxième étape de sa campagne de prévention du mal de dos « Lombalgie, le bon traitement c’est le mouvement », les professionnels de santé intervenant au plus près des patients comme les infirmières, les aides soignantes ou les brancardiers restent parmi les populations les plus touchées par la lombalgie.
Plusieurs raisons peuvent être évoquées comme cause de cette prévalence élevée :
- la manutention de charges lourdes ou de personnes
- les rythmes de travail élevés ou inadaptés
- des réactions inappropriées aux différents comportement humains plus ou moins prévisibles des patients
- un matériel pas toujours adapté aux spécificités des patients et à leurs pathologies
- un manque de formation efficace et performante aux différentes techniques et spécificités des patients qu’ils soient hospitalisés ou à domicile.
L’éducation thérapeutique du patient peut se transposer et devenir l’éducation thérapeutique du professionnel, axe important de la prévention.
« On soigne mieux ce que l’on comprend mieux »
Dans les parcours développés avec l’école sud dos de Paris et Santé formation, des apports notionnels simples permettent de mieux comprendre et surtout interpréter les signaux envoyés par votre dos lors de vos activités et ainsi dédramatiser les douleurs et agir en conséquence.
Deuxièmement le protéger rationnellement, ne pas favoriser la kinésiophobie (peur du mouvement) mais ne pas surmener non plus, la prévention est une histoire d’équilibre. Pour cela il est nécessaire de bien évaluer le risque et d’agir en conséquence, ce qui revient à un diagnostic puis un traitement.
Pour cela, des notions gestuelles générales sont enseignées pour protéger le dos, favoriser l’activité et réduire l’incapacité.
Pendant, la formation, l’acquisition finale de la prévention se fait par la répétition, l’analyse de cas cliniques et la mise en situation et la simulation de l’ensemble des cas rencontrés en pratique quotidienne.
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